jeudi 17 mai 2012

Montréal, une des dix villes les plus romantiques du monde.

Commençons par le commencement. Le mot du titre est à prendre au sens large. Romantique, Montréal ? Oui, et non. Je fais un petit billet pour vous donner mon point de vue sur le sujet, car cela revient parfois dans les conversations que j'ai sur place.

Oui, c'est une ville romantique, pour le cadre qu'elle fournit. Un cadre de vie agréable, détendu, sans stress. Les rues sont longues, permettent de faire vagabonder son regard, regarder l'horizon.
La verdure est omniprésente (surtout en ce moment, au printemps).Le cadre est donc agréable, c'est un support idéal pour le "romantique". Là, j'ai envie de dire : quand on est en relation, les cadres sont interchangeables, et peu importe l'endroit où on se trouve, c'est l'état d'esprit qui fait qu'on trouve un endroit romantique.
Là où, à mon sens, les choses se compliquent et prennent un autre aspect plus terre à terre, c'est quand on s'intéresse aux relations en elles-mêmes. Ici, à la nord-Américaine, on sort avec plusieurs personnes en se calquant sur le modèle américain. Le dating. On peut maintenir plusieurs relations "casual" en attendant l'arrivée du prince ou de la princesse charmant(e) (eurk). Donc, par extension, on parle de polyrelation.

Parc Wilfrid Laurier,
couleurs automnales
Pour moi, c'est un modèle difficile à prendre en compte. Imaginez-vous le concept français, élimé et réduit à son plus simple appareil, la définition. 
On trouve quelqu'un qui nous plaît, on sort avec, la relation se construit (ou pas). Il y a exclusivité dès le départ (sauf affirmation du contraire).
Le modèle canadien se base sur la consommation des personnes, jusqu'à ce que la bonne soit trouvée. J'ai du mal à le comprendre mais je l'expérimente, parce qu'il faut vivre la culture des autres pour réussir à l'accepter. 
Il y a exclusivité à partir du moment où on en fait la déclaration, pas avant. Une sorte d'American Idol, mais en amour...
J'en tire une conclusion toute personnelle, que certains me reprocheront et que d'autres approuveront : les relations nord-américaines n'aiment pas le mot "choisir". Il n'y a pas d'engagement.

Partant de la différence culturelle énorme énoncée ci-dessus, et du fait que je vis le romantisme comme un état d'esprit profondément européen (et pas français, je le souligne), je pense que Montréal n'est pas romantique. 
Pour finir sur une note positive, partant du principe que la petite fleur de l'amour peut s'épanouir par tous les temps et sous tous les horizons, je dirai que l'espoir est malgré tout de mise...

Bonne journée à vous les ptits loups :)
PS : je compte sur la sentinelle Alexis pour me dire si j'ai encore écorché l'orthographe d'un mot :P

3 commentaires:

  1. Seulement la ponctuation, petit scarabée. On met un espace après un point, bon d'là !

    Une de tes phrases me fait tiquer.

    « les relations nord-américaines n'aiment pas le mot "choisir". Il n'y a pas d'engagement. »

    Pourtant ,des fiançailles se traduisent couramment par "engagement" même si, à titre personnel, j'ai le vieilli (vieillot ?) "betrothal" qui me vient à l'esprit un peu plus spontanément.
    Je subodore le paradoxe culturel nord-américain.

    -Nalesk.

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  2. Je parle bien sûr d'engagement dans notre cadre culturel. Encore la preuve des différences culturelles et linguistiques qui perdurent entre deux langues :P

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  3. C'est bien ce que j'avais compris ; je note simplement le rapprochement des termes. M'enfin bon, un « engagement » outre-Atlantique c'est quand même l'étape avant le marida...

    -N.

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