lundi 24 septembre 2012


Petit compte-rendu de mes deux sorties de ce weekend.

Trop de vent, alors on s'est rabattus sur une pêche de bordure, sur la Rivière Châteauguay, au Sud de Montréal, et sur la Rivière des Prairies, le tronçon Nord du Saint-Laurent qui borde l'île de Montréal.

La première sortie a été très dure pour moi, j'ai perdu beaucoup de matériel et je n'ai pas ressenti le déclic salvateur tant attendu. J'ai raté plusieurs dorés, j'ai vu quelques poissons-castors percer la surface à la recherche d'une goulée d'air sous une pluie battante. Heureusement, le soleil a percé en fin d'après-midi alors que j'étais complètement trempé. Je tiens d'ailleurs à remercier mon fidèle chapeau de cuir qui m'a protégé le crâne pendant toute la partie de pêche :-D.

Dans mon esprit d'européen bien formaté, le brochet a bien plus de valeur que l'achigan, et je me suis acharné pour en prendre. Pourtant, rien, pas de brochet en vue. Enfin bon, ce n'est que partie remise (pour le maskinongé aussi).

J'aurai la chance de piquer par erreur un esturgeon, le premier de ma carrière. Il faisait environ 90 centimètres. Les photos sont à venir pour ce gaillard. Une vidéo aussi, si la qualité n'est pas trop pourrie pour la mettre en ligne.

Samedi donc, pas de bol. Dimanche, la pêche fut plus fructueuse. Un petit brochet, et trois dorés pas trop gros. Ci-contre, une photo du bestiau. 46 centimètres ça commence à être beau pour le doré, souvent affecté par le nanisme.

Je vous laisse aussi un gros plan des dents de l'animal : je me suis ouvert les doigts dessus, elles sont bien plus tranchantes que celles du sandre. Un jour peut-être, j'arriverai à saisir ce poisson correctement, sans me blesser au passage. Jean-François m'a montré comment le tenir sans se faire mal et sans lui faire plus de mal que nécessaire. Un grand merci à lui d'ailleurs, si un jour il passe par là. S'il n'était pas aussi mordu de pêche, je n'aurais jamais découvert la campagne québécoise.

Prochain compte-rendu à venir, restez branchés :-).


lundi 17 septembre 2012

Immigration, étape 1


Salut à tous !

Toujours pas fait le moindre article sur la pêche, alors que c’est peut-être un de mes loisirs les plus prenants. À croire que j’ai conscience que ça ne plaît pas au plus grand nombre…

C’est surtout que je n’ai pas d’appareil photo digne de ce nom, et ça m’emmerde profondément. Mais je vais y remédier.

Aujourd’hui, quelques nouvelles de mon statut d’immigré (ou de futur immigré).

Pour résumer dans les grandes lignes, il me faut deux sésames pour devenir Résident Permanent Canadien. Il faut l’aval de la province dans laquelle on veut s’installer, puis l’aval du gouvernement canadien. Une étape provinciale, et une étape fédérale.

Mercredi dernier, le 12 septembre, je fêtais mes six mois de travail chez Les Vilains Garçons. C’est un point important, vous allez comprendre pourquoi.

L’étape provinciale, le CSQ, ou Certificat de Sélection du Québec, est attribué en fonction d’un certain barème. Des points sont accordés pour diverses catégories. On y trouve d’une façon non exhaustive le niveau d’études, le métier pratiqué, l’expérience sur le sol québécois, les langues pratiquées et leur niveau.

Pour ma part, je n’avais d’autre choix que d’attendre six mois d’expérience pour faire ma demande. J’étais trop juste au niveau des points. Je vais donc chercher les points là où ils se trouvent, et là où j’ai des atouts.

Voilà pourquoi j’ai passé le CELPIP (Canadian English Language Proficiency Index Program). Pour avoir un certain nombre de points en anglais, et pour prouver ma maîtrise de la langue.

Le test s’est bien passé, j’attends les résultats dans deux semaines. Si j’avais dû refaire quelque chose dans l’intervalle, j’aurais choisi de ne pas être aussi perfectionniste sur la partie expression orale. J’ai été jusqu’à écrire la moindre de mes réponses avant de la dire, et j’ai raté la dernière question à cause de ça, le temps s'étant écoulé avant que je puisse m’en occuper. Pour la partie écrite, j'ai fini une heure avant la fin, et j'ai clairement vu quels étaient mes points faibles et mes points forts en anglais. J'aurais dû me faire plus confiance à l'oral.

Le 28 septembre prochain, ce sera la date de mon prochain test, à savoir celui de français. Ensuite, une fois les résultats obtenus, il faudra lancer la demande de CSQ.

Nous n’y sommes pas encore, mais les choses sont lancées et c’est très agréable de les voir enfin avancer.

Bises à tous,

Louis.