mercredi 25 juillet 2012

Être, ou Avoir


Bonjour à tous.

Encore un message à caractère pseudo politique, une philosophie de comptoir mal dégrossie, me direz-vous. Vous avez raison, l’étalage de ma réflexion se veut simple, non-élitiste.

Par là même, j’entends discuter, au lieu de me réfugier dans des sphères inaccessibles. Je me fais comprendre et je m’ouvre, au lieu de me refermer sur ma réflexion. Le blog est un outil libérateur dans le sens où il me permet de structurer mon analyse, au lieu de la laisser croupir dans un recoin de mon cerveau.

Aujourd’hui, se pose une question fondamentale dans mon choix de société. J'ai quitté pour un temps une société rongée par l’envie, l’amertume et le rejet des différences. Comme on le dit si bien, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Le Québec possède ses propres affres, il se veut multiculturel mais cède aux sirènes des préjugés (souvent). Il souffre de son manque d’éducation (comment l’être non éduqué peut-il comprendre la valeur de l’éducation, puisque les outils même de compréhension et de recul lui font défaut ?).

Tout est affaire de caricature, y compris l’expression des idées. J'y succombe même, je plonge dans la caricature du troll, cédant au plus grand nombre, à la quantité contre la qualité. 
La polarisation des derniers débats d’idées en est le reflet : soit on est communiste/anarchiste/révolutionnaire/soviétique, soit on est capitaliste/riche/sans cœur. Il ne semble pas y avoir d’entre-deux. Pour le paysage politique, c’est pareil : ou on soutient le fédéral, ou on soutient l’indépendance du Québec.

Je ne suis pas communiste. Je ne suis absolument pas capitaliste. Je ne suis pas pour l’indépendance du Québec et l’abandon du multiculturalisme. Je suis contre la hausse des frais de scolarité des universités. Je m’insurge contre la vente de la culture et de l’éducation comme s’il s’agissait de produits quantifiables à l’impact limité.

La véritable question à laquelle je réponds par le biais de cet article, c’est celle du choix de vie.

La réflexion s’impose, car le Québec, outre sa langue, est marqué par un mode de vie à l’américaine, la consommation à outrance, l’abandon de toute retenue. Ce n’est pas au Québec de changer pourtant, mais à moi de m’adapter pour réussir à y vivre.

Pourtant, le choix est fait. Entre Être et Avoir, je choisis d’Être. Deux notions qui se recoupent. On en fait l’exposé sur le lien suivant :


En fait, je n’ai pas envie d’Être. Je voudrais juste trouver du sens. Il y a des gens qui y passent leur vie, d’autres qui se contentent d’Avoir. Je ne veux pas qu’Avoir, finalement, je voudrais savoir pourquoi, comment, à quelles fins.

Ma vraie problématique, c’est de réussir à Être, dans une société façonnée par l’Avoir.