Dixit un col blanc dans ma rue, regard porté sur le tintamarre des voisins, sur leurs balcons en train de mettre une fessée à leurs casseroles (oui, j'en suis).
"Vous êtes ridicules". Et de joindre le geste à la parole, majeur levé. Eh bien, jusqu'à preuve du contraire, le ridicule ne tue pas.
L'indifférence, par contre... ^.^
"Vous êtes ridicules". Et de joindre le geste à la parole, majeur levé. Eh bien, jusqu'à preuve du contraire, le ridicule ne tue pas.
L'indifférence, par contre... ^.^
Je suis con, par raison. Je vis dans une vieille cité, construite en vieux béton. J’ai pas d’envies, pas d’argent, je rêve de pognon…
J’envie le con du couplet d'avant de cette chanson !
Moi je suis pourri, par envie ! Le jour où j’touche
le pactole j’oublierai mes amis !
Je rêve d’avoir du bol, de gagner au Juste Prix (contextuel : d'aller au Grand Prix !), mais
jamais je porte une banderole jamais je pousse un cri !
Alors voilà, sous des habits
provocateurs, le voilà le fond de ma pensée. Je suis installé dans ma petite
vie de travailleur peinard, je ne croule pas sous les soucis d’argent puisque
je gagne ma vie. Mais non, je ne me contente pas de gagner, dépenser, dormir,
manger, refaire la même boucle encore et encore.
Indignez-vous, qu’ils disaient ! Évidemment cher amis, que je sais que cette démarche frise le
ridicule, que je brasse de l’air ! Oui, ce sont des combats futiles, pour
lesquels vous ne sortiriez pas de votre « home sweet home » !
Plus sérieusement, entre :
-
celui qui s’insurge
chaque jour, quitte à se couvrir de ridicule ;
et :
-
le passif qui avale
toutes les couleuvres qu’on lui propose, bouche grande ouverte sans
broncher ;
De ces deux caricatures,
laquelle est la pire ?
Eh bien, j’ai choisi !