Petit compte-rendu de mes deux sorties de ce weekend.

La première sortie a été très dure pour moi, j'ai perdu beaucoup de matériel et je n'ai pas ressenti le déclic salvateur tant attendu. J'ai raté plusieurs dorés, j'ai vu quelques poissons-castors percer la surface à la recherche d'une goulée d'air sous une pluie battante. Heureusement, le soleil a percé en fin d'après-midi alors que j'étais complètement trempé. Je tiens d'ailleurs à remercier mon fidèle chapeau de cuir qui m'a protégé le crâne pendant toute la partie de pêche :-D.
Dans mon esprit d'européen bien formaté, le brochet a bien plus de valeur que l'achigan, et je me suis acharné pour en prendre. Pourtant, rien, pas de brochet en vue. Enfin bon, ce n'est que partie remise (pour le maskinongé aussi).

Samedi donc, pas de bol. Dimanche, la pêche fut plus fructueuse. Un petit brochet, et trois dorés pas trop gros. Ci-contre, une photo du bestiau. 46 centimètres ça commence à être beau pour le doré, souvent affecté par le nanisme.
Je vous laisse aussi un gros plan des dents de l'animal : je me suis ouvert les doigts dessus, elles sont bien plus tranchantes que celles du sandre. Un jour peut-être, j'arriverai à saisir ce poisson correctement, sans me blesser au passage. Jean-François m'a montré comment le tenir sans se faire mal et sans lui faire plus de mal que nécessaire. Un grand merci à lui d'ailleurs, si un jour il passe par là. S'il n'était pas aussi mordu de pêche, je n'aurais jamais découvert la campagne québécoise.
Prochain compte-rendu à venir, restez branchés :-).